Le service de p2p LimeWire pourrait bien vivre ses derniers jours. Déjà reconnus coupables de « complicité de violation de droits d'auteur » par le tribunal fédéral de New York, les éditeurs du logiciels voient le nombre de leurs ennemis s'accroitre. Cette fois, il s'agit de la RIAA (Recording Industry Association of America) qui souhaite que le logiciel mette un second genou à terre.
L'ayant-droits américain annonce donc triomphalement sur son site que la dernière décision judiciaire en date est une victoire. La RIAA estime que cette position prise par la justice est un « signal clair à ceux qui pensent que l'on peut tirer profit de manière stable et continue d'un schéma basé sur le piratage ».
L'ayant-droits réclame donc les sommes gagnées par l'éditeur en se basant sur la méthode qu'un produit téléchargé aurait été acheté. Cette technique permet, en effet, de traduire en millions de dollars (ou euros) la somme éventuellement perdue par les détenteurs de droits de contenus culturels. En France comme aux Etats-Unis, LimeWire comme WawaMania, reste à savoir si le juge rejoindra les conclusions des ayant-droits.
Si la force publique décide en général de la fermeture du site et des services de téléchargement, elle n'hésite parfois pas à demander certaines sommes et revenus aux responsables. Dans le cas du p-dg de LimeWire, la RIAA estime qu'il aurait transféré certains de ses fonds « hors de portée de la justice »…
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